15 novembre 2020

Melvine, Paris 20e : l’élégance de la puissance

Melvine et moi nous sommes rencontrées via Instagram (je vous conseille son compte, qui est un parfait mélange d’intelligence et de créativité !). Nos sensibilités se rejoignaient si bien que nous avons rapidement convenu que nous ferions une séance portrait ensemble.

Nous nous sommes retrouvées un jour ensoleillé du mois de juin 2020. Nous avons marché dans le 20ème arrondissement de Paris, là où elle a grandi, et nous sommes vite apprivoisées pour pouvoir commencer à créer ensemble certaines des images dont je suis la plus fière aujourd’hui.

Plus qu’une simple séance photo, ces deux heures passées en compagnie de Melvine furent un véritable moment de partage et de création. Mais elle l’exprime bien mieux que moi et je préfère lui laisser la parole, avant de vous montrer le résultat :

“Ce soir-là, Sarah m’attendait au pied de mon immeuble, le teint rose et le soleil sur les lèvres. Le jour d’après, je partais pour Metz vivre la suite de ma vie. Et ces instants avec Sarah étaient comme un prétexte pour capturer ce qu’elle avait été jusqu’ici : soleil, force et couleurs. C’est pourquoi je l’ai invitée à me suivre dans mon 20ème chéri, ce pays de mon enfance…

Très vite, trop vite (peut-être ?), un collage. Très fort. Trop fort ? “Sois fière et parle fort”. Trop vite, car cela ne faisait que 5 minutes que nous marchions et il nous fallait du temps. Il fallait que son regard puisse dialoguer librement avec mes émotions. Alors on a continué de marcher, de se dire et de s’écouter.

D’ailleurs, c’est par le biais de cette écoute bienveillante et attentionnée que l’on a commencé à produire nos plus beaux clichés. L’attention. C’est l’art de ne pas rater l’appel de l’instant présent. L’art de capter la lumière du soleil qui se pose sur un visage en passant par l’ombre d’une feuille. Magnifique : clic. C’est l’art de ne plus avoir à se dire ni de recevoir via des mots. C’est être en capacité d’éprouver la folle courses des émotions qui nous traversent. Et clic.

Et naturellement, on en est revenu aux mots (à tous les maux), la boucle s’est refermée. Après avoir revu toutes les couleurs du 20ème, nous étions prêtes ensemble à être fortes et à parler fort, textuellement, visuellement. Ce soir là, Sarah m’a laissée au pied de mon immeuble le cœur chaud et le soleil sur les lèvres.”